Equipe du Dr Frédéric Checler Biologie cellulaire & moléculaire du vieillissement cérébral normal & pathologique | Public expert | Grand public |
Activités de l'équipe
La maladie d’Alzheimer se caractérise par des dépôts protéiques, les plaques séniles dont le composant majeur est le peptide b-amyloïde (Ab) et par des stigmates de mort cellulaire par apoptose. Le peptide Ab est engendré à partir d’un précurseur membranaire, la bAPP par coupure successive par la b- et la g-sécrétase qui libèrent respectivement les extrémités N- et C-terminales du peptide Ab.
Les projets développés au laboratoire concernant la maladie d’Alzheimer s’articulent autour de :
- l’étude des protéases impliquéesdans la production et dans la dégradation du peptide Ab,
- la fonction physiopathologique des divers catabolites de la bAPP,
- l’implication de p53 dans la mort cellulaire dépendante de la g-sécrétase,
- l’étude des marqueurs biochimiques précoces témoignant du glissement neurodégénératif et des troubles cognitifs observés dans la maladie.
Comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson se caractérise par une accumulation anormale et une agrégation de protéines qui affectent les fonctions vitales de la cellule et notamment la machinerie protéasomale. Nos travaux s’intéressent plus particulièrement à l’a-synucléine, DJ-1, la parkine, Pink-1 et LRRK2 dont certaines mutations sont responsables de formes familiales de maladie de Parkinson et plus particulièrement :
- la fonction physiologique de ces protéines,
- l’influence des mutations pathogènes sur ces fonctions,
- le dialogue fonctionnel pouvant exister entre ces protéines,
- l’influence de ces protéines sur la fonction des protéines impliquées dans la maladies d’Alzheimer.
Une des idées force du laboratoire est qu’il existerait des dénominateurs communs à diverses maladies neurodégénératives ce qui conditionne une approche transversale de ces syndrômes. Cette idée a conduit à nous intéresser aussi à la protéine prion cellulaire. Nous avons pu montrer que cette protéine subissait des attaques protéolytiques réminiscentes de celles observées sur la bAPP et que ces coupures étaient régulées par le même mécanisme dépendant de la protéine kinase C. En accord avec notre hypothèse de départ, nous avons établi que certains des catabolites de la PrPc mimaient les phénotypes observés avec les fragments de la bAPP. Il existe donc, là encore, un pont fonctionnel entre ces protéines puisque certains fragments de la PrPc protègent la cellule de la toxicité associée au peptide Ab.
L'équipe est membre de :
 |  | L'équipe fait partie du LabEx DISTALZ avec 6 autres unités de recherche françaises. Cette collaboration a pour but de dynamiser la recherche sur la maladie d'Alzheimer. |
Financements